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MARTIC

SCULPTEUR SUR METAL

Démarche artistique

C’est après un grave accident de voiture en 1999 que ma vie a basculé.

Une visite dans l’atelier de mon grand-père lors de ma convalescence. L’allumage de sa forge, glisser mes doigts autours du manche du marteau, refaire chanter son enclume et créer. Je venais de découvrir à 30 ans ce que je voulais faire de ma vie.

Retrouver ce bonheur de création, celui de l’enfant qui dessine, qui danse, chante ou fait des châteaux de sable.

Je n’ai pas choisi le métal, il s’est imposé à moi comme une évidence. J’ai dessiné mon atelier, bâtit ma forge, forgé mes outils et voilà maintenant 25 ans que je crée.

Le moment que je préfère, c’est l’ouverture de la porte en fer au petit matin. Une tasse à café dans la main, je redécouvre le travail de la veille.

Je sculpte des parties de corps, peut-être à cause de l’accident ou du manque de compréhension de l’autre. Je représente mes carences émotionnelles.

Je commence chaque sculpture par un croquis sur le tableau noir, puis vient le modelage de la terre : sensuel et charnel, dans le calme à l’écoute de mes sens.

L’habillage en métal, lui,  se fait dans le bruit des coups de marteaux, des vrombissements de meuleuses, des nuages de poussières, il est éprouvant pour le physique et les journées de plaisir se transforment souvent en journée de labeur.

 

Les thèmes que j’aborde sont bien évidemment ceux qui m’interpellent : La place de la femme dans notre société, l’écologie, le vivre ensemble, la maladie, la différence, le désir d’ailleurs…

 

Utiliser l’inox, comme medium pour transmettre une émotion est peut-être le plus dur chemin pour y parvenir. 25 ans de pratique pour maitriser la matière et faire naitre de ce métal l’envie d’une caresse.

 

Je trouve ma liberté au milieu des contraintes et même si créer son propre monde demande du courage, je rêve tous les soirs que je sculpte et je sculpte tous les matins mes rêves.

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